Le festival Plein-Sud 2008
L'Oreille est Hardie (St Julien-Molin-Molette)

Deux mots aussi sur "L'Oreille est Hardie" qui sont les organisateurs du festival Plein-Sud et qui, le reste du temps, sont très actifs sur le plan culturel et artistique : d'une part avec une programmation de spectacles tout au long de l'année et d'autre part avec de nombreux moyens mis à disposition des artistes : salle de spectacle, local de répétition, centre d'accueil et d'hébergement, studio d'enregistrement numérique.
Visitez le site internet de L'Oreille est Hardie.

Encore un voyage en Afrique avec le groupe Kaluwo, du nom d'une tribu nomade du Kenya, dont les membres, musiciens et conteurs, apportent la joie et la fête dans leurs voyages. Deux musiciens seulement mais dont les voix et les instruments se marient à la perfection, dans la tradition des chants polyphoniques de Centre Afrique. Une musique envoutante, chaleureuse, empreinte de sérénité, de douceur et de sensualité.

Après de nombreuses expériences au sein de différents groupes, Marlene N’garo ("Amalya", "Man D’dappa") et Christophe Bégaud ("La complet Mandingue") se rencontrent en 2004. Leurs origines et leurs passions pour l’Afrique les poussent à créer le duo Kaluwo. La voix douce et le phrasé de guitare de Marlène répondent à la flûte et aux percussions de Christophe pour un tissage musical sensuel et rythmé. De la musique africaine pour un pur moment de détente et de gaieté du nord au sud du continent.

Onze musiciens dont sept cuivres : pas de doute, c'est une fanfare. Mais alors légèrement déjantée la fanfare : le répertoire va du mambo aux rythmes sud-américains en passant par le blues. Les musiciens miment les morceaux autant qu'ils les jouent.

Riches de voyages et d'aventures, Trankilesha a rapporté des influences variées des quatre coins du Globe : le groupe rentre d'une tournée dans les Balkans (Slovénie, Croatie, Bosnie...)

C'est avant tout un groupe de scène qui offre une ambiance festive et chaleureuse avec bonne humeur, clins d'œil et humour à volonté.

Site internet de Trankilesha.

Mohammed Halata, la voix de Jala Mano, interprète les chants traditionnels kabyles depuis plus de 25 ans. Sa rencontre avec les autres musiciens du groupe était aussi improbable qu'elle fut providentielle. En effet, si leurs origines et leurs cultures différentes ne les prédisposaient pas à jouer ensemble, le résultat est pourtant étonnant : une musique à mi-chemin entre la tradition kabyle et le jazz.

Mohammed Halata nous séduit immédiatement ; la joie qu'il éprouve visiblement sur scène est irrésistiblement communicative. Et quand Jala Mano entame un morceau un peu rythmé, il est impossible de rester assis.

Les textes et les musiques nous racontent l'Algérie et la Kabylie à travers ses joies, ses peines, ses espérances et ses désillusions… Mais il s'agit aussi de messages universels, transgressant les frontières, et où chacun peut se retrouver.

Les sept membres de No Mad ? (6 musiciens et une chanteuse) ne carburent pas au traditionnel sans plomb mais plutôt au mélange explosif de ses influences. Il se situe à un carrefour d'héritages musicaux improbables et heureux, comme si klezmer, jazz, lyrique et rock s'étaient donnés rendez-vous pour raconter des histoires délirantes, où des personnages tout droit sortis d'un film de Tim Burton se donnent la réplique. Enchaînées entre elles telles les pages d'un conte, ces nouvelles compositions nous emmèneront dans un road-movie planant, dansant, fantasmagorique, jamais loin de la folie. Reste à relier entre elles ces histoires polyglottes dans les méandres de notre imaginaire : "Des terres musicales inexplorées existent encore…".

La musique de "No Mad ?" vient peut-être, certainement même, d'Europe de l'est, mais leur volonté est bien de lui faire dépasser toutes les frontières, de s'affranchir de tous les carcans existants et de laisser libre cours à sa frénésie.

La musique de Balval balaye la frontière qui sépare l'Orient de l'Occident comme le vent dont le groupe tire son nom ("Balval" signifie "le vent" en romain). Formé en 2005 à l'initiative de la chanteuse Awena Burgess, le groupe est d'abord un trio et s'élargit progressivement pour devenir quintet en 2006 : cinq musiciens dont les chemins se sont croisés autour des musiques roms d'Europe orientale. Balval se joue des frontières, souffle aux chants roms traditionnels des influences jazz, latines ou orientales, et met en musique des poètes roms contemporains.

Les chansons parlent d'amour, de vin, de désir, de faim et de solitude... De ballades profondes en danses endiablées, Balval nous embarque pour une traversée poignante et poétique.

Une musique qui permet de surprendre les esprits pour les emmener dans des régions de voyages, celles des sentiments profonds, celles où bonheur et tristesse ne font qu'un. Le rythme est lancé, les cordes vibrent, la voix s'élève et voici que le temps s'arrête et laisse place à un espace envoûtant, tour à tour joyeux, confident, invocateur, poétique ou sorcier. Interpellé, on peut se laisser aller à la danse, au chant, à la rêverie ou même à la transe. Une musique sœur de l'âme qui laisse dans les cœurs un goût de rêves.