Les viaducs de Pélussin


Utilisé au début du siècle par la Galoche ou Tacot (train de campagne qui reliait, de 1905 à 1931, Saint-Etienne, Saint-Chamond, Pélussin et Maclas), le viaducs est maintenant réservé aux piétons.

Le coup d'œil jeté prudemment par dessus la rambarde quand on se trouve juste au milieu de la grande arche donne le frisson et mérite un petit détour.

Les tourbières du Pilat


Une tourbière est formée par des débris végétaux accumulés au fil des siècles dans un environnement perpétuellement humide et relativement froid (5/6°C) . Les tourbières se forment souvent dans les dépressions du terrain, à proximité des sources, dans les endroits qui conservent l'humidité ou les eaux de ruissellement.

La lente accumulation des végétaux donne une sorte de roche appelée la tourbe. Lorsqu'elle est bien décomposée (dans les couches les plus profondes), et une fois séchée, la tourbe est combustible, comme le charbon.

Les plantes aimant l'humidité comme les mousses, les sphaignes, les linaigrettes s'implantent souvent dans les tourbières. Ces plantes ont la particularité de mourir par le bas tout en continuant de pousser sur les parties mortes. Elles alimentant ainsi les tourbières en débris végétaux.

Les plantes de tourbière compensent la pauvreté du milieu par un système radiculaire très volumineux (comme les linaigrettes) ou par des solutions plus originales comme la droséra, qui est carnivore et a la capacité de capturer les petits insectes.

On peut trouver quelques tourbières dans le Pilat. Elles sont de petites tailles et en voie de disparition : un plan de sauvegarde et de protection a été mis en place par le Parc Naturel du Pilat. Le site le plus intéressant est la tourbière de Gimel : des panneaux explicatifs ont été disposés et des passerelles permettent de s'aventurer en toute sécurité jusqu'au milieu de la tourbière.

La tourbière de Gimel
(octobre 2014)