Les Biefs du Pilat


Les biefs (ou les bisses, les béals ou les béalières) étaient des petits canaux chargés d'amener l'eau aux roues à aubes ou aux turbines de moulins, de scieries ou d'usines de tissage. Dans les siècles passés, ils permettaient également d'irriguer les prés et les prairies.

Les viaducs de Pélussin


En fait, il y a deux viaducs en enfilade. Le plus long, avec une grande arche au milieu est celui qui s'appelle vraiment "Viaduc de Pélussin". Cette arche centrale enjambe une petite rivière nommée "Le Regrillon". Le deuxième, moins long et moins haut, situé dans l'alignement du premier, est à présent nommé sur les cartes "Viaduc de Charavine" mais les cartes postales anciennes (voir-ci-dessous) lui donnent le nom de "Pont de Charantonnay".

Ces deux viaducs ont été construits au début du siècle pour permettre le passage d'un petit train appelé "La Galoche" ou "Le Tacot". Il reliait, de 1905 à 1931, Saint-Etienne, Saint-Chamond, Pélussin et Maclas. Les viaducs sont maintenant réservés aux piétons.

Le viaduc de Pélussin

Le viaduc de Pélussin (avril 2019)

Vu depuis l'aval du Régrillon.

Le viaduc de Charavine

Ce viaduc est en pente et en courbe, ce qui obligeait les trains à ralentir avant de l'aborder.

La construction du viaduc

Charpente réalisée pour la construction de l'arche principale.
Panneau d'information visible sur les lieux.


Ces deux cartes postales anciennes montrant le pont de Charantonnay, situé à Pélussin, en construction sur la première vue. Il s'agit vraisemblablement de l'actuel viaduc de Charavine.

Le pont de Charantonnay

Carte postale ancienne.
Le pont de Charantonnay en construction

Le pont de Charantonnay

Carte postale ancienne du
pont de Charantonnay


Enfin, les deux cartes postales ci-dessous montrent La Galoche (encore appelé Le Tacot) traversant le viaduc.

La Galoche

La Galoche (ou le Tacot), traversant le viaduc de Pélussin.

La Galoche

La Galoche (ou le Tacot), traversant le viaduc de Pélussin